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Une balise blanc et rouge est toujours la bienvenue sur un GR. Photo prise près de la Rhune sur le GR10 français, la Traversée des Pyrénées
La première réponse que j’ai eue était qu’elles s’inspirent des balises du chemin de Saint-Jacques. Les pélerins utilisaient de la craie pour le trait blanc au-dessus, et du sang pour le rouge en-dessous. Symbolisant ainsi le ciel qu’ils mériteraient en arrivant à Saint-Jacques de Compostelle, et les pieds ensanglantés, la souffrance de la route.
Récemment j’ai découvert une autre explication. En fait les balises ne datent que de 1946. Jean Loiseau, le ‘père’ de la grande randonnée française s’inspira du rouge utilisé par les forestiers pour désigner les parcelles, et rajouta le blanc pour les rendre plus visibles une fois la nuit tombée. Voir la page de la FFRP pour plus de détails.
Je crois toujours à la version sang et craie. C’est plus proche de la vérité.

Tournez ici. Photo prise dans la vallée d’Ordesa près de la cascade dit Cola de Caballo, sur le GR11 espagnol

Tournez à droite. Photo prise au-dessus de Núria au Coll de Noucreus. Les neuf croix commémorent des bergers tués par un coup de foudre. La pierre est la 510eme borne entre la France et l’Espagne depuis l’Atlantique. À l’origine on en compta 602 mais quelques-unes ont été rajoutées depuis, là où il y avait un doute.

C’est pas par là ! Une croix, normalement à moins de 5m après un carrefour ou un virage, signale que vous vous êtes trompé. Photo prise sur le GR11 espagnol, à quelque minutes du Cap de Creus.
Source: La traversée des Alpes, Antoine de Baecque, Gallimard 2014, p 138.

Footprints on the mountains