Mon déambulateur prend son envol

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Sportiva Akyra

 

Depuis toujours je méprisais les bâtons, ils étaient destinés au troisième âge. Pourtant en vieillissant j’ai changé d’avis. Et pour cause. Quand mes genoux commençaient  à cliqueter et se sont effondrés sous moi au beau milieu de Barcelone, il fallait réagir. D’abord je me suis piqué dans les genoux avec de l’acide hyaluronique. Assez efficace. Puis j’ai perdu du poids. Encore plus efficace mais plus douloureux. Mais finalement j’ai dû me résoudre à acheter des bâtons. Deux. Me voilà trainant sur les deux guiboles, deux piquets à la main, un peu comme un déambulateur. Bientôt ça sera pour de vrai.

Mais l’été dernier j’ai eu une révélation. Tout en marchant sur la Haute Route Pyrénéenne j’étais doublé par de jeunes américains. Ils couraient quasiment. Mais ce qui m’a étonné c’était que eux aussi ils nécessitaient chacun deux bâtons. Je n’ai compris leur prouesse qu’en regardant leurs pieds : ils portaient tous des chaussures de trekking, basses. Légères comme leurs bâtons.

C’est une question de poids. L’armée américaine, il paraît, a calculé qu’un kilo dans les chaussures vaut cinq kilos dans le sac-à-dos en termes de fatigue. C’est dire !

Mais moi, mes chevilles sont mon talon d’Achille … T’inquiète pas, tes bâtons te stabiliseront.

Aussi, maintenant j’ai deux bâtons légers et une paire de chaussures de trekking. J’ai paré 20% sur le temps d’ascension de ma montagne fétiche. Mon déambulateur a pris son envol.

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