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Monastier-sur-Grazeilles, notre point de départ pour le Stevenson (le GR70, quant à lui, commence au Puy-en-Velay)
Une fois n’est pas coutume, cet automne j’ai troqué les Pyrénées pour le Massif central, marchant sur le Chemin de Stevenson.
Le Stevenson enjambe la Loire à Goudet, scène d’ une inondation dévastatrice en 2017
Oublié pendant cent ans, ce chemin retrace le parcours que fit l’auteur écossais avec une ânesse, Modestine. C’était justement l’approche du centenaire en 1978 qui avait incité le balisage du parcours, à l’initiative du Club cévenol, en traits bleu clair, hommage au drapeau écossais. Plus tard le sentier allait être adopté par la FFRP et affublé d’un nom beaucoup moins romantique, le GR70. Avant Covid-19 le sentier attirait 11 000 randonneurs par an.
Sur l’approche à Pradelles, toujours sur terre rouge ou ocre, paysage ouvert
Quasiment oublié il y a quarante ans, maintenant Stevenson est partout. Dans les parages du sentier, on voit plus de rues et d’avenues qui porte le nom de Stevenson que celles qui font référence à Victor Hugo. Même si le Voyage Avec un Âne dans les Cévennes est un œuvre mineur en comparaison avec les plus connus L’Ile au Trésor et L’Étrange Cas du Docteur Jekyll et de M. Hyde, le nom Stevenson est maintenant imprimé sur le paysage. Le livre raconte son périple entre Le Monastier-sur-Gazeilles dans la Haute Loire et Alès dans le Gard. C’est ce livre qui a fait de lui l’un des premiers partisans de la littérature de voyage moderne.
Pradelles le matin
Modestine y est pour quelque chose, elle aussi, car ce fut Modestine et sa disposition de prendre son temps qui animaient les premières pages du livre. Elle aussi a ses rues et statues.
Point de vue au château de Luc
J’y étais avec sept copains montagnards. Nous marchions pendant six jours entre le Monastier et le Bleymard, la première moitié du chemin, avec la reprise déjà programmé pour 2022. Quand nous l’avons fait, au mois de septembre, c’était un sentier peu fréquenté. Nous le partagions avec environ trente autres randonneurs, se retrouvant pour certains, dans les gîtes à la fin de chaque étape. Attention, par endroits il n’y a pas beaucoup de possibilités d’hébergement. Réservation essentielle.
Viaduc après Chasseradès
Conclusion : Un plaisir social et gastronomique qui vaut la peine de découvrir.
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on vendredi, octobre 22nd, 2021 at 5:44 and is filed under Non classé.
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Footprints on the mountains