Vingt ans depuis la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées, et la question n’est pas encore tranchée. Certains éleveurs et l’Etat affirment qu’avec un patou (chien de protection), un berger en permanence sur l’estive (pâturage d’été en montagne), et le regroupement nocturne, les dégâts sont minime, surtout en comparaison avec la mortalité naturelle.
D’autres éleveurs, notamment dans le Couserans (haute-Ariège), affirment que la cohabitation n’est pas compatible avec la conduite en « escabot », brebis dispersées dans une montagne escarpée et rocheuse. Pour certains d’entre eux qui ont suivi les recommandations de l’Etat, les mesures de protection se sont avérées inefficaces.