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Canigou en hiver : un point de vue… personnel

jeudi, janvier 16th, 2014

Au sommet

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« C’est le sentier au sommet qui lui donne un sens. Sans l’expérience du parcours, le sommet n’est rien. Ce n’est qu’un point de vue. Le sentier fusionne les sensations et expériences de notre voyage intérieur avec la grandeur de l’extérieur. »

‘La cumbre mística’, Revista Voluntad, 22, 1 Octobre 1920 (Musée de Torla)

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« C’était quand la dernière fois que tu as fait quelque chose pour la première fois ? »

J’ai vu ce graffiti récemment sur un mur en Espagne et j’en ai fait ma devise. Si je ne fais que répéter les expériences, est-ce que je suis vraiment vivant ?

Tu vas te jeter en parapente ? demande ma sœur. Non, je vais faire le Canigou, je réponds. Mais tu l’as déjà fait dix fois, non ? Jamais en hiver. L’hiver c’est différent.

Jeudi dernier le risque avalanche n’était que deux sur cinq. Ça vous tente, ce weekend, j’ai demandé aux amis randonneurs. Deux ont répondu que oui.

 

Picnic dans la forêt

Picnic dans la forêt

(suite…)

Vers l’Aneto (I) : Pierre Barrau

samedi, septembre 15th, 2012

 

La boucle sur Google Earth

La boucle sur Google Earth

[Jour 1 : pourpre – Jour 2 : vert – Jour 3 : jaune]

[fichier GPX – 1Mo]

Nous allons faire l’Aneto, le plus haut sommet des Pyrénées (3404m), mais il y a certaines choses que l’on veut voir avant de se chausser.

Notre premier arrêt se fait à Bagnères de Luchon, au sanctuaire de Pierre Barrau. Ce Luchonnais fut un des premiers guides à risquer les glaciers qui entourent le massif de l’Aneto ; sa mort subite dans le secteur repoussa la conquête du sommet de vingt ans. Par la suite une de ses jambes est devenue un objet de vénération, incontournable.

Barrau mourut en 1824. Il était en train de mener deux clients pour faire la Maladeta quand il tomba dans la rimaye en haut du glacier. Pendant dix minutes il cria : « Je suis perdu, je m’enfonce » avant de disparaître. Très respecté pour ses connaissances en montagne, sa mort choqua dans le coin. Pendant des décennies les habitants indiquaient la montagne du doit, disant : « Il est là, le pauvre Barrau. »

Le miracle qui mena à sa canonisation et à la construction du sanctuaire, c’est qu’il continuait à marcher, même après sa mort, quoique très lentement. Visiblement, il voulait rentrer à tout prix. Après 107 ans il avait progressé quelques 1400m, quand il fut aperçu gisant en bas du glacier. Il fut ramené et enterré, du moins pour la plupart. Son humérus droit apparut trois ans plus tard. Maintenant il gît, à côté d’un de ses crampons, dans une vitrine au musée de Luchon.

C’est ainsi la vie quand on tombe dans une crevasse…

La jambe de Barrau et un crampon (gauche) entourés de matériel de montagne du 19ème

La jambe de Barrau et un crampon (gauche) entourés d’autre matériel de montagne du 19ème

Vu à la téle : présentation de mon livre sur les Pyrénées

lundi, avril 16th, 2012

Sur TLT Toulouse, dans l’émission « le Comptoir de l’info » du 16 avril 2012, présentée par Sophie Voinis.

Diaporama. Plus sur le livre

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