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Pour moi, pour beaucoup de randonneurs, les Pyrénées – et surtout les hauteurs – sont synonymes de liberté. On peut aller dans n’importe quelle direction, sans craindre buter sur un propriétaire hargneux. Mais pendant la deuxième guerre mondiale la liberté offerte par les Pyrénées ne commençait qu’à la frontière, une fois en Espagne.
Des chemins qui menaient à cette liberté toute relative, il y en avait un peu partout, comme les chemins de Saint-Jacques. Mais contrairement aux chemins jacquaires ceux-ci ne prenaient pas les cols les plus faciles, et les itinéraires changeaient constamment.
Néanmoins, une de ces routes, celle qui menait de Saint-Girons en Ariège à Esterri d’Aneu en Catalogne, a été identifiée et rouverte en 1994.
« Le chemin de la Liberté » par Scott Goodall (ISBN 978-0-9549910-1-2) retrace cette route empruntée par des aviateurs britanniques, de jeunes français fuyant le travail forcé et des juifs. C’est un guide à cinq jours de randonnée dans le Couserans et le massif du Valier, entrecoupé de témoignages de personnes qui l’ont suivie pendant la guerre, du moins en partie.
Ça donne envie. Comme dit l’auteur : « faire soi-même le chemin de la Liberté à pied de bout en bout c’est donner vie à ces quelques pages du livre d’Histoire ».
Aussi disponible en anglais.
Plus d’informations http://www.chemindelaliberte.com/
This entry was posted on dimanche, juillet 1st, 2012 at 1:35 and is filed under Non classé. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a comment below, or trackback from your own site.
Footprints on the mountains