Cet article est également disponible en: Anglais
Les Pyrénées ne sont pas figées dans le temps tel une vieille carte postale. Voici un troisième article sur les nouvelles Pyrénées.
En plus des réintroductions, ce siècle verra d’énormes changements dans la nature. Le piedmont se referme avec les pâturages délaissés envahis par des rhododendrons, des genêts et des arbustes. Ils auront beau avoir une jolie mine ; c’est toutefois le début de la décadence. Plus haut la pourriture est aussi visible.
La première fois que je suis monté à la Brèche de Roland, il y a quinze ans environ le sentier était couvert de neige depuis le refuge jusqu’en haut, mais maintenant c’est très réduit, dominé par un pierrier gris déprimant. Les photos du glacier de la Maladeta, le plus haut massif des Pyrénées, sont encore plus impressionnantes.
Le feu, lui aussi, peut avoir un effet dramatique. En juillet 2012, l’un des incendies les plus importants de ces dernières années vit 130km2 disparaitre en fumée, près de la Jonquera. Les flammes éclaircirent la forêt, arrachant les pins ; les chênes et les oliviers furent noirci mais ne sont pas morts.
This entry was posted on lundi, mars 14th, 2016 at 12:00 and is filed under Non classé. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a comment below, or trackback from your own site.
Footprints on the mountains